Critiques positive sur l'album

J'ai longement hésiter à poster ce texte sur la partie 'mais de quoi parle l'album?" mais j'ai finalement décidé qu'il se trouverait mieux dans un nouveau forum ! Ce texte n'est pas de mois, il est d'un 'critiqueur' de CD. Je le trouve absolument parfait ! Bon je vais m arreter d'écrire là car déjà que le texte est tres long je vais pas en plus vous enbetez avec mon blablabla ! Sur ce, j espere que vous prendrz le temps de le lire en entier x]





The Black Parade est le dernier album du groupe My Chemical Romance, que nous appellerons MCR dans un soucis de clarté et surtout de rapidité facilement compréhensible. Il s'agit de leur troisième opus, après I Brought You My Bullets, You Brought Me Your Love sorti en 2002 et Three Cheers for Sweet Revenge qui date de 2004. Il aura fallu 2 ans au groupe pour sortir ce Black Parade, un album concept qui raconte, du début à la fin, une histoire où se mélangent guerre, mort, tristesse, bref, que du joyeux.

Pour ceux qui ne connaissent pas, et pour situer les choses, MCR est un groupe de... mmm, dur à dire, un mélange d'indie, de rock violent, à la limite du punk, le groupe dégage une énergie de ses chansons plus que communicative. J'avoue que lorsque j'ai pris ce coffret (enfin, pour être précis, que Dorothée me l'a pris pour Noël (3615 ma vie bonjour)), j'y suis allé un peu les yeux fermés, puisque tout ce que je connaissais du groupe, c'était la chanson Helena, issue de leur précédent album. Une chanson que je trouvais excellente, avec une puissance certaine qui semble pourtant se dissiper à présent que je connais mieux ce nouvel album.

Un mot concernant l'objet en lui-même, celui-ci était disponible en 2 versions à la Fnac, une version classique à 19,99€ et une autre, beaucoup plus belle à 39,99€. J'avoue que, cadeau de Noël oblige, je n'ai pas hésité à me faire plaisir et j'ai pris la plus cher. Ce dont je ne pouvais pas me rendre compte en prenant la boîte dans le magasin, c'est qu'il s'agissait d'une grande boîte recouverte de velour noir avec, en relief, le nom du groupe et de l'album. C'est donc un objet vraiment très beau, tout doux et rien que pour ça, cela valait déjà la peine d'acheter cette version. Niveau bonus, l'intérieur n'est pas en reste. On trouve trois belles images, une photo du groupe, une photo "de" groupe (oui, la nuance est importante) et un dessin reprenant le thème de l'album. On trouve également un livret bonus, au format 12cm de haut sur 24cm de large comprenant les paroles des chansons, de nombreux croquis et photos ainsi que des notes de productions des différents membres du groupe. Je n'ai, pour le moment, lu que la version de Gerard Way, le chanteur, la version la plus longue, très détaillée qui décrit le processus de création de l'album du début à la toute fin. Le récit est évidemment romancé, mais les informations sont nombreuses et le tout est très intéressant, et permet d'avoir une vision intérieure de l'album, de mieux en saisir le sens, notamment car le groupe a voulu donner une signification à l'album et, à l'instar d'un The Wall, celui-ci raconte une histoire, avec son début, sa fin et ses personnages, nombreux et définis, tous très clairs dans l'esprit du chanteur qui est un artiste aux talents multiples, puisqu'il a réalisé le design des costumes des membres du groupe, tout en ayant des idées sur les personnages de son histoire.

Evidemment, après avoir découvert l'emballage, il convient de parler un peu plus en détail du contenu et à force d'aller de liens en lien sur Internet, je commence à m'emmêler les pédales, à ne plus trop savoir dans quel sens je dois structurer mon article. Je me fais avoir à chaque fois, je ferai mieux d'attendre la fin de mon analyse personnelle avant d'aller voir à droite à gauche pour les informations complémentaires. Mais qu'importe. L'album contient 14 morceaux et dure une cinquantaine de minutes. Puisque j'écoute l'album pratiquement en boucle depuis Noël, je commence à me faire une idée plus que précise de chaque morceau. Au final, il y a 9 morceaux que j'aime beaucoup, ce qui fait déjà une bonne moyenne. Et si j'apprécie les autres un peu moins, il n'y aucun morceau que je n'aime pas, c'est dire la grande qualité de l'album qui a reçu une très bonne critique générale de la part de la presse (meilleur album 2006 pour TheMagazine, 4ème meilleur album de l'année pour Kerrang!, 4 étoiles sur 5 pour le Rolling Stone Magazine...). De toute manière, avec des influences totalement avouées de Queen (en particulier l'album A Night at the Opera), les Beatles (notamment pour l'esthétique des membres du groupe qui s'inspire fortement des costumes de l'album Sgt. Pepper and the Lonely Hearts Club Band), The Wall des Pink Floyd et, plus proches de nous, les Smashing Pumpkins avec leur mémorable album Mellon Collie and the Infinite Sadness, ce mélange, somme toute assez cohérent en rajoutant une pincée de désespoir et de rage comme c'est souvent le cas avec les groupes de la scène alternative et l'on obtient un résultat des plus délectables.

Dans les faits, l'album commence... par la fin. Le premier morceau se nomme The End où le héros de cette histoire, un malade dans sa chambre d'hôpital (on entend les bip bip distinctifs des machines surveillants le rythme cardiaque) meurt, la chanson rappelle, je trouve, les ballades électriques, tintées de tragique dans un style très 70s. Le morceau enchaîne d'une traite sur le suivant qui se nomme fort à propos Dead! Et après la mort, pas de repos, puisque loin d'être le calme plat, le morceau se déchaîne complétement (You heard the news that you're dead, No one ever had much nice to say, I think I never liked you anyway, You're dead). This Is How I Disappear donne ensuite le ton, avec un morceau beaucoup plus sombre, toujours très rythmé, un de mes préférés où le chanteur s'attarde quelque peu sur les conséquences de la mort sur les vivants (arg, c'est pas terriblement dit, ça) avec cette phrase qui revient tout au long du morceau And without you is how I disappear, and live my life alone forever now. Le quatrième morceau est celui qui m'a fait acheté l'album quand je l'ai écouté à la Fnac, The Sharpest Lives, les thèmes abordés sont toujours les mêmes, mais j'ai du mal à décrire le morceau, ne voulant pas dénaturer la mélodie hypnotique et les inspirations presque gothiques de la chanson. S'ensuit alors la chanson phare de l'album, qui représente la quintessence de ce que le groupe a réuni dans le disque. Après la mort, le personnage principal arrive dans l'autre monde. Le clip nous le présente, accueilli par le groupe qui traverse la scène en se déplaçant à bord d'un char de la fête des morts mexicaine. La chanson, qui commence tout doucement, avec l'homme qui se rappelle ses souvenirs de jeunesse et les conseils de son père, grandit petit à petit en intensité jusqu'à ce que Gerard Way apporte son message, indiquant que la mort n'est pas une finalité en soit tant que les gens sont là pour se rappeler des morts (We'll carry on, and though you're dead and gone, believe me, your memory will carry on), les paroles de la chanson étant fortement inspirées par son expérience personnelle puisqu'ils y ont été, lui et son frère, le bassiste du groupe, marqués par la mort de leur grand mère (et c'est là que je me rends que j'arrive beaucoup plus facilement à analyser les disques pour leur sens que pour leur musique... il faudrait que j'aille faire un tour du côté des sites musicaux, mais passons).

Ces premiers morceaux sont pour moi le meilleur passage du disque, bien que le reste n'est pas en... reste, je détaillerai sans doute un peu moins les morceaux à venir. Si I Don't Love You et Cancer font office de temps plus calmes dans l'album, puisque ce sont deux ballades, un morceau sort particulièrement du lot dans la suite de l'album : Mama, la "Mama" en question est l'un des personnages de l'histoire du disque, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de Mother Death (Mama, we're all full of lies. Mama, we're meant for the flies. And right now they're building a coffin your size.), c'est certainement le morceau dont l'influence pinkfloydienne se fait le plus sentir et le morceau s'inspire énormément, pour ceux qui connaissent, de The Trial, l'un des derniers morceaux de The Wall). N'oublions pas de signaler la présence sur cette chanson de Liza Minelli dont la grand-mère des deux fondateurs du groupe était une grande fan. Rajoutons également Teenagers, une chanson bien rythmée avec de fortes influences punk où le chanteur nous fait part de sa "peur" des adolescents. Enfin, l'album s'achève sur un excellent Famous Last Words qui pourrait devenir une "fameuse dernière chanson", un bon rock bien puissant au refrain accrocheur. L'album s'achève sur un court morceau caché Blood, sur un rythme ragtime, Way s'offre une petite chanson aussi gothique qu'ironique aux paroles exagérées (So give them blood, blood, Gallons of the stuff, Give them all that they can drink and it will never be enough)



Voilà x]

Juste un truc à dire : J·adore ce gars.

Une autre petite critique toute chaude x]


My Chemical Romance est devenu le roi de la vague emo en 2004 avec l’album « Three Cheers for Sweet Revenge ». Bien que le genre ait souvent été développé auparavant, le côté théâtral et cabaret de My Chemical Romance le différencie des autres groupes qui s’associent à la mode emo (que plusieurs considèrent comme n’étant qu’un feu de paille). D’ailleurs les membres du groupe ont souvent été accusés de porter plus attention à leur look qu’à leur musique. Le plus récent album de la formation, « The Black Parade », accorde lui aussi une grande importance à la facture visuelle, mais cette fois-ci le tout est justifié car il s’agit d’un album-concept. Le site allmusic.com le décrit d’ailleurs comme étant un mélange de Tim Burton et de Queen ! Pendant que plusieurs de leurs compatriotes comme AFI et Fall Out Boys s’épanchent sur leur douleur intérieure, My Chemical raconte une histoire, celle d’un patient mourant qui se rappelle plusieurs tranches de sa vie, donc sa propre parade noire, de sa naissance jusqu'à sa mort.

Dans tout bon album-concept, c’est l’introduction qui donne le ton. « The End » commence en force surtout grâce à sa production (notons que l’album a été réalisé par Rob Cavallo, le même qui a donné son « American Idiot » de Green Day). Cette petite intro s’enchaîne avec « Dead », qui nous ramène le punk-emo bien connu de My Chemical : guitare rapide, voix aiguë et surtout un refrain accrocheur qui fera tripper tous les ados de ce monde. Le groupe devient beaucoup plus artistique et complexe avec la pièce « Welcome to the Black Parade », un vrai petit bijou qui ne se gêne pas pour approfondir plusieurs sonorités différentes. En somme, une vraie trame sonore pour une parade noire. « Mama » est aussi un beau moment expérimental de l’album où le groupe démontre son côté créatif. Les ballades ne sont pas le côté fort de My Chemical Romance, d’ailleurs on n’en retrouvait aucune sur l’album précédent. Cette fois-ci, le groupe propose des ballades comme « I Don’t Love You », qu’on a déjà entendue des millions de fois. « Cancer » quant à elle sonne comme du Rufus Wainwright !!!

L’influence de Queen se fait énormément ressentir grâce aux envolées lyriques et aux solos de guitares. Comme Queen, My Chemical Romance a tout un talent pour le sens de la mélodie. Après plusieurs écoutes, la majorité des chansons finissent par nous accrocher et nous faire admettre que My Chemical Romance reste le roi du emo. D’ailleurs, la chanson « Teenagers » est une des plus accrocheuse que le groupe n’ait jamais écrite, avec ses tonalités de vieux rock n’ roll.

My Chemical Romance pousse sa musique encore plus loin avec cet album concept. Non, il ne révolutionne pas le genre, il s’agit encore de punk-rock et d’emo, mais plus intelligent que jamais. Le groupe se trouve une coche au-dessus des AFI, Panic ! At The Disco et Fall Out Boys, grâce à leur créativité et à leur innovation. Il y a autre chose dans le emo et le punk que la petite souffrance personnelle et la pénible phase d’adolescence. Que les autres groupes punk-emo se le tiennent pour dit.

Exact !
MCR serait de l·emo/punk ? J·ai cru voir dans une interview qu·un des membres disait qu·il avait marre qu·ils disent que MCR est de l·emo. Ils disent qu·ils caractérisent ça juste par leur style [ coiffure et vêtements ]. Il me semble que c·était Gégé mais j·suis pas sûre...

Tu as sûrement raison, p·tet qu·MCR n·a pas de style vraiment défini...C·est ce qui fait qu·il est unique et qu·il ne copie rien ni personne.

On va dire que c·est bien résumé